C’est sous un soleil brûlant que s’est déroulée hier la neuvième édition de la Trans-Volcano, une course de montagne qui acquiert d’année en année une certaine réputation chez les amateurs.
.
De fait, les conditions météorologiques ont surpris les coureurs, accablés par la chaleur, tout comme les organisateurs du “Club d’athlétisme Jacky Murat” qui se sont retrouvés en pénurie d’eau.
“Habitués à la pluie et au brouillard, qui sont notre lot chaque année, nous n’avions prévu que 400 litres d’eau, ce qui s’est révélé insuffisant,” précisait ainsi Jacky Murat, le président du CAJM. Il faut savoir par ailleurs que 400 personnes se sont inscrites au départ, ce qui constitue un record de participation pour la manifestation. Heureusement, on n’a pas eu à déplorer d’accident, contrairement à l’année dernière où trois personnes avaient du être évacuées par hélicoptère. Deux coureurs épuisés, sans doute peu accoutumés aux efforts en montagne, se sont néanmoins faits récupérer par le 4x4 de l’organisation.
Sans adversaireDans la course dite rapide, d’une longueur de 16 kilomètres, le coureur de la Plaine-des-Palmistes René Léocadie s’est imposé après 1h36'48 d’une épreuve qu’il a mené de bout en bout. Sans adversaire à sa mesure, René Léocadie s’est offert au terme de son cavalier seul une troisième victoire dans la Trans-Volcano, en devançant de 10 minutes Jean-René Jauma, second sur la ligne d’arrivée. Quand à Yvon Libelle, le fameux coureur de Saint-Paul, il s’adjuge avec panache la troisième marche du podium et se classe par ailleurs premier vétéran. Pour remercier Léocadie de sa présence régulière, mais surtout pour le récompenser après son triple succès dans la Trans-Volcano, Jacky Murat a décidé de lui offrir un billet d’avion afin qu’il participe à une course en métropole. “Léocadie le mérite, c’est un grand coureur. Nous allons nous concerter pour décider de la destination, mais nous tenons à
lui offrir ce billet d’avion”.
Dans la seconde épreuve, longue de 29 km, c’est Richeville Esparon qui l’emporte en 3h01 devant le favori Thierry Técher et Jany Grondin. La course a été moins rapide que les années précédentes, en grande partie à cause de la chaleur qui a contraint les coureurs à modifier leur rythme et à gérer leur consommation d’eau. L’ascension des différents cratères a encore une fois constitué un tournant dans le déroulement de l’épreuve, qui semble se bonifier au fil du temps. Rendez-vous est donc pris pour l’année
prochaine.
Th.Lauret - article du JIR : lundi 22/01/2001
|