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FICHE TECHNIQUE

• Itinéraire : Parcours 80 km : départ : Stade de Duparc - Rond point de la Mare - Sentier du littoral Nord - Ravine-des-Chèvres - Bagatelle - Maison Decottes - Maison Dugain - Lignes de crête, direction plaine Piton Fougères - Cap Picard - Bé Massoune - Descente - Crête Bé Cabot - Descente vers Bé Cabot - Mare-à-Martin - La Roche-Ecrite - Descente vers Montauban-Bellevue - Rivière-des-Pluies - Desbassyns - Arrivée à Duparc.
• Altitudes Bagatelle : 255 m - Route des hauts/Descottes : 635 m - Maison Dugain : 728 m - La crête LaDécouverte : 979 m - Cap Picard : 1165 m - Le Grand Plate : 1461 m - Bé Massoune : 1618 m - Crête Bé Cabot : 1584 m - Bé Cabot : 947 - Mare-à-Martin : 986 - Début sentier Roche-Ecrite : 1150 m - Roche-Ecrite : 2116 m - Bifurcation Montauban : 2056 m - Piton Marmite : 1421 m - Maison Clain : 525 m - Domenjod-les-Bas : 198 m.
• Départ Randonneurs : délai maximum accordé pour couvrir les 80 km 30 heures. Coup d’envoi à 5h00 du matin, le samedi 13 juillet 2002. Il s’agit d’un raid open, c’est-à-dire sans classement. Compétiteurs : délai maximum accordé pour couvrir les 80 km 20 heurs. Coup d’envoi à 9h00 du matin, le samedi 13 juillet 2002. C’est une course avec classement par catégories.
• Remise de dossards Cette année autre innovation, il y aura deux journées non-stop (de 10h00 à 20h00) pour la remise de dossards et la présentation de TSMAF : le lundi 08 juillet au Tampon et le mercredi 10 juillet à Sainte-Marie (salle polyvalente de Duparc, près de Cora).
• DEMANDEZ LE PROGRAMME Samedi 13 juillet: Randonneurs: 3h30-4h30 : Collation et vérifications des sacs; 4h15-4h45 : Pointage aire de départ; 5h00 : Départ. Compétiteurs: 7h15-8h15 : Collation et vérifications sacs; 8h00-8h40 : Pointage aire de départ; 8h45 : Départ d’honneur avec les enfants; 9h00 : Départ officiel
• ANIMATION Samedi 13 juillet: 14h00-20H00 : Groupe de percussionnistes et autres groupes musicaux; 20h00 : Feu d’artifice dans le cadre des festivités du 14 juillet; Dimanche 14 juillet: 13h00-15h00 : Plateau artistique avec Miss JUMP, révélation RNB, Lay Dee, Soukousss express, Majistral; 15h00-16h30 : Remise des prix et tirage de la tombola en faveur de l’A.S.C.R.D.

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Édition 2002 annulée en raison des conditions climatiques !

Édition 2002 annulée !!

   

C’est la mort dans l’âme et avec le cœur gros que les membres du Fun Sport des Mascareignes annonçaient hier matin l’annulation de l’édition 2002 de la Trans Sainte-Marie.

Une décision plutôt bien accueillie par les participants puisque fort bien justifiée. En effet, si nombreux attendaient un petit coup de pouce du ciel, les fortes et persistantes averses de ces derniers jours ont eu raison des derrières espérances. “Nous avons attendu jusqu’au dernier moment, mais nous sommes dans le regret et contraint d’annoncer à tous les participants que la deuxième édition de la Trans Sainte-Marie n’aura pas lieu cette année”, déclarait hier matin avec une peine immense, la directrice de la course Christine Zaglewski. Ce qui est fort compréhensible. Ce sont plusieurs mois de travail qui tombent à l’eau en raison d’aléas climatiques qui, malheureusement, restent imprévisibles au grand dam des compétiteurs et organisateurs.
Même si l’espoir persistait, la dernière reconnaissance effectuée hier matin par le staff technique ne faisait que confirmer la sanction qui devenait alors inéluctable. “Certaines portions du parcours ont été rendues dangereuses voire impraticables par la pluie. Je pense notamment à la partie de la Crête et la descente vers “Bé cabot” auquel il faut ajouter les nombreux radiers et ravines entrecoupés par le tracé de la course. Quand il s’agit de la sécurité des concurrents, il est inutile de tergiverser”.
Conséquence, ce sont près de 650 passionnés de randonnée sportive qui se retrouvent sur le carreau comme il y a trois semaines à l’occasion de la Makoise, sachant que, nombreux parmi eux attendaient cet événement avec impatience pour diverses raisons. Si cette épreuve servait de préparation pour le Grand Raid, pour bon nombre de concurrent la Trans Sainte-Marie était devenue le point d’orgue de la saison faute d’avoir obtenu une place pour la diagonale des fous.
Aussi, c’est tant bien que mal que les organisateurs se sont creusés les méninges afin de trouver une solution pour satisfaire tout le monde. S’il a été question à un moment de raccourcir le parcours et de ramener ce dernier à 40 kilomètres évitant ainsi les parties à risque, les avis de fortes pluies prononcés par les services météorologiques et confortés par décision préfectorale ont vite fait d’effacer l’idée des propositions.
Restait alors l’hypothèse d’un éventuel report de l’épreuve pour les mois à venir, mais là encore le tableau est resté blanc. “Ce type de manifestation demande une grosse organisation avec de gros moyens. Elle requiert une planification sans faille qui comporte la réservation des locaux longuement à l’avance et la mobilisation du personnel,” expliquait Christine Zaglewski. De plus, de par la proximité du Grand Raid, programmer une épreuve de 80 kilomètres serait plus qu’inutile vu le court laps de temps qui serait accordé aux coureurs pour la récupération. La Trans Sainte-Marie version 2002 n’aura donc pas connu son heure de gloire, mais il faut toutefois rendre hommage à ces hommes et ces femmes qui ont œuvré parfois dans des conditions difficiles pour mettre sur pied cette manifestation. En ce qui concerne la tenue de la course en 2003, seul l’avenir nous le dira. Les organisateurs devant désormais rembourser les frais d’inscriptions de tous les candidats alors qu’ils avaient fondé leur budget principalement sur cette recette…

article du JIR du 13/07/2002


GROS PLAN

Myrthal et Libelle encore favoris

Patrick Maffre, troisième l’année dernière à l’issue de cette épreuve, et Thierry Técher, vainqueur d’une édition du Grand Raid font également partie des compétiteurs, capables de remporter cette seconde édition de la Trans Sainte-Marie.

Reverra-t-on demain soir deux vainqueurs franchir la ligne d’arrivée, main dans la main, comme ça été le cas l’année dernière lors de la première course de la Trans Sainte-Marie ?
“On a décidé ça en redescendant de la Roche-Ecrite”, confient les deux premiers. “Le sport c’est avant tout la fraternité, on a voulu terminer ensemble”, souffle Cléo Libelle. Ce jour-là, le chrono s’est arrêté sur 9h03’. Patrick Maffre a passé la ligné d’arrivée 14 minutes plus tard.
C’est donc sans surprise que ces trois hommes soient favoris de la seconde édition de ce 80 km de randonnée sportive. Un quatrième homme, Thierry Técher, s’est invité à la lutte pour la première place. Spécialiste de cet exercice de style, ce passionné de la montagne, n’a sans doute pas encore digéré l’annulation de la Makoise. Son envie d’atteindre de nouveaux sommets, n’en est que plus forte.
Avantage toutefois au sortant et à leur connaissance de cette formule située entre des courses de montagne de 25 à 40 km et le Grand Raid, long de plus de 120 km. “Pfff. C’était plus dur qu’un Grand Raid. Là, tu es dans le rouge presque tout le temps car ça va beaucoup plus vite. Sur le Grand Raid, tu gères ton effort, et puis c’est moins... raide !”, a dit un athlète à l’arrivée de la course de 2001. “La montée vers la Roche-Ecrite a été interminable”. C’est tout de même sur cette partie du parcours que Cléo Libelle a tenté de faire la différence. “Il est parti comme une fusée. Au bout de 20 km, il est seul au monde. L’allure soutenue qu’il maintient l’oblige à lever le pied une fois le sommet de la Roche écrite en vue. C’est là que Myrthal pourtant handicapé par une entorse à la cheville droite le rejoint”, a écrit un journaliste dans son reportage. “J’étais dans le rouge mais je voulais revenir sur Cléo. Je savais qu’après, pour la descente, ça allait être plus facile.” Sans doute un peu moins pour Patrick Maffre, triple vainqueur du Grand Raid qui a terminé épuisé. “Eddy et Cléo étaient au-dessus du lot, félicitations. Je suis heureux, je suis sur le podium. J’ai essayé de les suivre mais je n’ai pas pu”, avait-il dit.
La modification en partie du parcours et l’état des sentiers rendus difficiles par une forte pluie persistante, vont sans conteste encore compliquer la course des 650 engagés. “Il n’y avait pas que la boue, l’année dernière, il y avait aussi la vigne marronne”, a indiqué jeudi lors du briefing, un concurrent. Si l’on ajoute la montée du niveau d’eau du Bassin-Bœuf, la randonnée sportive de la Trans Sainte-Marie, s’annonce indécise.
Avant Course 2002 :
Randonnée sportive : Un feu d'artifice dans nos montagnes
Ils seront près de 650 passionnés de randonnée pédestre à s’élancer demain matin sur les 80 kilomètres de la Trans Sainte-Marie, version 2002. Si les athlètes dossard déjà en poche, profitent des dernières heures de répit avant le grand bain, c’est loin d’être le cas de l’équipe organisatrice menée par Christine Zaglewski, qui au four et au moulin depuis de nombreux mois, règle les ultimes détails d'avant course.
A quelques heures du départ, dans quel état d’esprit se trouve l’équipe organisatrice ?
Christine Zaglewski : “Plutôt confiante. Cette année encore, c’est une équipe dynamique et passionnée qui a travaillé d’arrache-pied pour la mise en place de cette deuxième édition de la Trans Sainte-Marie. Le nombre de participants de 2001 (495) est largement dépassé, puisqu’ils seront près de 650 randonneurs et compétiteurs confondus, à s’élancer demain de Duparc. Tout est en place pour les accueillir, même s'il reste certains petits détails à régler. Tous les athlètes sont pressés d’en débattre et c’est une course des plus animées à laquelle il faut s’attendre”.

Une inquiétude particulière malgré tout ?
“Notre seule véritable angoisse reste les conditions climatiques car c’est le seul élément qu’on ne puisse maîtriser. Il pleut énormément sur la région Nord et Est de l’île depuis deux semaines et comme tous les organisateurs, notre souci est de proposer aux compétiteurs un circuit sécurisé au maximum. Nous avons tout fait dans ce sens, il reste à espérer que le ciel sera clément”.

Toutefois, ce mauvais temps n'a pas entamé l'engouement des amoureux de la nature pour cette randonnée sportive ?
“Vous savez, les Réunionnais sont des adeptes de courses de montagne et ils sont heureux de pouvoir concourir sur de nouveaux tracés. Outre le fait que nous apportons un peu de sang neuf, l’épreuve est idéalement placée dans le calendrier. L’année dernière, de nombreux coureurs ont hésité ou n’ont pas pris le départ par crainte de ne pas récupérer à temps pour le Grand Raid. Mais, ces derniers ont pu constater que cela ne posait aucun problème sur le plan physiologique et qu’au contraire, cela constituait une bonne préparation”.

Cette course s'est même avérée une bonne séance préparatoire pour le Grand Raid ?
“Effectivement. D’ailleurs, cela explique aussi que le nombre de compétiteurs a augmenté cette année. C’est notre plus grande satisfaction. Certains athlètes ont même vaincu leur appréhension, et ont décidé de franchir le pas en passant de la catégorie randonneur à celle de compétiteur”.

Le concept innovateur de 2001 est semble-t-il très apprécié…
“Cette formule qui consiste à offrir la possibilité aux randonneurs moins chevronnés de participer à la manifestation sans l’aspect compétitif, plaît également beaucoup car elle met en avant la convivialité de l’épreuve. Avec les départs décalés, les randonneurs ont l’opportunité de voir en action nos cabris-pays, chose pas toujours possible avec un départ unique et derrière 500 concurrents”.

Quels sont les innovations apportées à cette édition 2002 ?
“Nous avons modifié la moitié du parcours qui reste sensiblement égal à celui de 2001 au point de vue du kilométrage. La grande innovation de cette année, et qui a été fort appréciée des participants, c’est l’organisateur qui est allé vers le concurrent. En effet, il y a eu deux briefings d’organisés, un au Tampon et l’autre à Sainte-Marie. Et ses deux journées non-stop de 10h00 à 20h00 ont permis aux coureurs de venir selon leurs disponibilités professionnelles et familiales”.

Quel est l'intérêt ?
“Avec ce principe de délocaliser la remise des dossards, on évite les flux massifs et les interminables fils d’attente. Il est plus facile d’établir un vrai dialogue avec les coureurs. Car, il ne faut pas oublier que ce sont eux, les acteurs de l’épreuve. Il faut rester à leur écoute. D’autre part, on a avancé les deux départs. Les randonneurs partiront à 5h00, imités quatre heures plus tard par les compétiteurs. Les temps d’attente sont ainsi réduits et rend la fête encore plus belle”.

Un vœu pour ce week-end ?
“Que cette randonnée sportive apporte du bonheur au plus grand nombre de Réunionnais. Et qu'en ce week-end du 14 juillet 2002, ils offrent le plus beau feu d'artifice à la montagne et à cette île si magnifique”.


SIXIÈME FÉMININE L'ANNÉE DERNIÈRE

Reine-May Elie vit une seconde histoire d’amour

Reine-May Elie a la maturité de ses 36 ans, la beauté de ses 26 ans et la candeur de ses 16 ans. Demain, avant l’aube, toutes trois se présenteront au départ de la seconde édition de la Trans Sainte-Marie, pour quérir d’autres couleurs de la vie dans un écrin vert strié de bleu. Et donner ainsi plus d’intensité au marron des yeux de Reine-May et à la flamme de son amour pour sa famille.
Mince, longiligne telle une liane de la vigne marronne, cette Dionysienne de Bois-de-Nèfles, a découvert, il y a quatre ans, d’autres raisons de se passionner pour son mari Jean-René, principal artisan de son bonheur. “C’est lui qui m’a appris à aimer cette nature généreuse, sauvage et réconfortante. Quand on court, on laisse les soucis quotidiens au début du sentier. Avec son compagnon ou avec des amis, la communion avec la nature s’avère le meilleur remède à la monotonie, au stress et à cette envie de se sentir vivre, exister”.
Et chaque kilomètre est un autre échange de consentement avec Jean-René. Le premier a eu lieu, il y a 19 ans. Depuis quatre ans, chaque foulée est le début d’un renouvellement. “Il a d’abord réussi à me convaincre à l’accompagner, puis il m’a permis de découvrir un autre aspect de la vie que je ne connaissais pas”. Jean-René est redevenu ce prince qui l’a charmé, ce chevalier-servant “gentil et affectueux” acquis à sa seule cause. “Il m’a montré un autre chemin du bonheur. Il a consolidé notre union”.
Gaëlle, 17 ans, et Coralie, 12 ans, sont les fruits et les gardiennes de ce feu ravivé. “Elles s’intéressent à tout ce qu’on fait. C’est leur façon de s’occuper à leur tour de nous. On a préparé cette course en famille. Les enfants sont nos premières supportrices”. C’est pour elles que Reine-May Elie veut essayer de faire mieux que sixième, son classement de l’année dernière. “Ce n’est qu’un objectif, l’essentiel est d’être sur le sentier, avec mon mari, pour continuer à vivre notre passion.”


LYDIE FOUQOU, PATRICIA MONTEILLET ET EVELYNE BOURDIN

Se dire au revoir sur le sentier

Deux ans déjà à la Réunion pour Lydie Fouqou, trois pour Evelyne Bourdin. Dans un mois ces deux passionnées “vous avez une belle île” de ce bout de France de l’océan Indien, auront rejoint la métropole. Elles ne cachent leur mélancolie de partir. Elles aussi sont tombées amoureuses de cette nature qu’elles vont dévorer à pleines dents une dernière fois, en compagnie de Patricia Monteillet, et ce à l’occasion de la seconde édition de la Trans Sainte-Marie. “C’est d’abord le plaisir d’être ensemble et de boucler la boucle. C’est déjà une belle performance que d’arriver au bout”. Lydie Fouqou s’est aussi fixée comme objectif de “doubler tous ses copains inscrits dans la course des randonneurs”. Les rires fusent (mais on ne peut vous dire pourquoi, Lydie Fouqou n’a pas souhaité qu’on l’écrive). “Nous allons essayer de terminer en moins de 20 heures”. “Si elles terminent sur le podium, je leur paye le champagne”, ajoute Fred Monteillet. Encore un préparateur physique qui a l’amour du risque. “Plus sérieusement, c’est avant tout un entraînement pour faire du volume kilométrique”, précise Fred Monteillet. Ce qui va sans doute permettre au militaire de voir si ses athlètes ont su tirer profit des cinq séances hebdomadaires préparatoires. Mais même si la méconnaissance du parcours peut être un élément désavantageux, Lydie Fouqou, Patricia Monteillet et Evelyne Bourdin veulent d’abord se faire plaisir. Leur complicité développée au fil des kilomètres sur les sentiers de la Réunion, va leur permettre de vivre d’autres moments de bonheur. Et aussi de se dire au revoir...
L’effort pour tous et le plus haut niveau pour chacun. C’est sans conteste un des objectifs que se fixe Christine Zaglewski avec la nouvelle formule de la seconde édition de la Trans Sainte-Marie - Air France, prévus les samedi 13 et dimanche 14 juillet 2002. Au delà de la débauche physique que nécessite cette balade de 80 km en montagne, la professeur d’éducation physique et sportive propose une compétition à la carte aux marcheurs, randonneurs et coureurs de la Réunion. «C’est dans cette optique que nous n’établirons pas de classement pour la première épreuve, celle qui concerne les randonneurs». La conseillère municipale de Sainte-Marie, déléguée au sport, souhaite que seule la passion de la randonnée et de la montagne accompagne le groupe qui partira dès 5h00 du matin, le samedi 13 juillet 2002. «Ce départ avancé doit permettre à ceux qui choisissent de couvrir les 80 km à leur modeste rythme de ne pas terminer trop loin des compétiteurs, mais surtout de les encourager sur les sentiers lorsqu’ils les verront passer». C’est vrai que ces deux extrêmes ne se voient généralement qu’au départ et un ou deux jours plus tard à l’arrivée, dans ce genre d’épreuve. SUCCÈS POPULAIRE Cette formule attirera sans doute un grand nombre de participants. Si on ajoute les malheureux qui n’ont pu s’inscrire au Grand Raid et ceux trouvent dans cette manifestation, une excellente opportunité pour peaufiner leur préparation en vue de la Diagonale du fou, la seconde édition la Trans Sainte-Marie - Air France, va connaître un succès populaire croissant. «Par mesure de sécurité, nous n’irons pas au-delà du millier de compétiteurs. D’une part, cela exige un investissement humain et matériel considérable et d’autre part, il faut préserver la qualité de la convivialité». Pour développer à outrance cet aspect de cette course de montagne, Christine Zaglewski et ses collaborateurs ont concocté un programme d’animation divers et varié. Outre une animation musicale non-stop pendant toute la durée de l’épreuve, plusieurs stands seront dressés sur le stade de Duparc. «Nous aurons la Confrérie des Gens de la mer pour une exposition archéologique sous-marine, des expositions et deux soirées culturelles animées par l’Association des amis du Vietnam, celles des Mahorais et des Chinois et le Centre régional culturel indien…» La participation de l’Association sportive du centre de rééducation dionysien (ASCRD) qui œuvre pour les personnes malades et handicapées, apportera elle, sa touche d’émotions. Surtout au moment du départ, puisque plusieurs d’entre eux feront quelques mètres en fauteuil avec les compétiteurs lors du second départ. «Nous voulons que tout le monde participe à cette grande fête», a conclu Christine Zaglewski.
Christine Zaglewski, responsable de cette course de montagne de 80 km, s’est évertuée pour cette seconde édition, à casser toute tentative d’avoir un et un seul vainqueur, à cette épreuve qu’elle souhaite d’abord amicale et conviviale. «Terminer premier n’est rien à côté de ce que les participants de tous niveaux sportifs, peuvent vivre sur les hauteurs de l’île». Et Christine Zaglewski ne souhaite que des sentiers verts de la Réunion, les compétiteurs n’aient que les yeux dans le bleu.

article du JIR : 05/07/2002

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