Le Grand Raid 2000 : victoire, main dans la main, du Breton Gilles Diehl et du Saint-Louisien Thierry Técher
Le rideau est tombé sur la 8ème édition du Grand Raid.
Selon une diagonale partant de l’extrême Sud de la Réunion pour rejoindre
le Nord, les "fous" de l’île mais également de France métropolitaine et de
l’étranger, ont parcouru 125 kilomètres avec 8 000 mètres de dénivellé positif.
Les concurrents – dont 456 femmes - étaient 2 500 au départ le vendredi 27 octobre à
4 heures à la Marine Langevin (Saint-Joseph – Sud). Il n’en restait "que" 1 540
le dimanche 29 octobre à 16 heures à l’arrivée au stade de la Redoute à Saint-Denis (Nord).
Les autres sont soit arrivés hors délai (il fallait boucler le parcours en 60 heures), soit
ont abandonné (ils sont un peu plus de 500 dans ce cas). Les deux premiers raideurs, le
Breton Gilles Diehl et le Saint-Louisien Thierry Técher, ont franchi la ligne d’arrivée
main dans la main dès vendredi soir après 16 heures et 43 minutes de course effrénée.
Un autre Breton, Jean-Pierre Lucas, a été le dernier coureur arrivé dans les délais.
Il a souffert pendant 57 heures et 57 minutes. Tous les "fous" ont dû franchir 5 cols de
plus de 2 000 mètres d’altitude avec un point culminant à 2 411 mètres et passer, notamment,
par le volcan, la Plaine-des-Cafres, Cilaos et la Plaine d’Affouches.
Une fois encore le Grand raid, l’une des courses de montagnes les plus difficiles au monde, a tenu toutes ses promesses en termes
de spectacle, de courage, d’effort, de suspense et de rebondissements. À commencer par les abandons inattendus sur blessures de Patrick Maffre, vainqueur de l’épreuve en 1993 et 1997, Clio Libelle gagnant des éditions 1998 et 1999 et Gilles Trousselier – qui comptait parmi les plus sérieux challengers.
À l’arrivée des "fous" ont juré qu’on les y reprendrait plus. Certains d’entre eux juraient cela pour la troisième ou quatrième année consécutive… L’amour du Grand raid a souvent raison des plus fortes résolutions…
En cours de finition .... merci de votre compréhension
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