Un week-end très riche en couleurs
Pour fêter dignement ce 10° anniversaire, l'association jeunesse Club Athlétic de ce charmant village s'est rapprochée et liée avec l'office du tourisme pour nous proposer un super week-end.
Cette année et contrairement aux éditions précédentes, le passage des coureurs au sommet du Dimitile sera suivi par une foule nombreuse : de plus, les athlètes seront applaudis par des connaisseurs, venus (en randonnée) dès la veille.
En effet, les organisateurs ont eu la (très) bonne idée de mettre en place un système permetant aux spectateurs de se retrouver au coeur de la course :
"Samedi 7 décembre, la veille du départ, nous organisons avec l'association 'les Cent Pieds' une randonnée sur les
sentiers du Dimitile avec bivouac, soirée musicale, carry volaille et feu de camp au sommet de la montagne, explique le président de l'association Jean Marc Etheve.
Limite de 100 participants, à raison de 30 € par personne.
Le Téléthon associé à la fête
Un euro par inscription sera reversé à l'association "Espace 14" de l'Entre Deux, afin de financer
la lutte contre les maladies génétiques et de nombreuses manifestations en faveur du Téléthon assureront une belle ambiance dans le village tout au long de ce week end.
Le point sur la participation
L'année dernière les organisateurs avaient du refuser du monde en
limitant la course à 450 personnes mais cette année, grâce à un accroissement
des moyens alloués à la sécurité, les organisateurs (la municipalité et le
club JCA ) pourront accueillir jusqu’à 500 coureurs.
«Le dispositif de sécurité a été renforcé», confirme Jean-Marc Éthève, le président de la
Jeunesse Club Athlétic. «Autour de la course seront mobilisés cinq équipes
de la Croix Rouge, un médecin, dix pompiers avec un VSAB, deux ambulances…
C’est plus que ce que les normes de sécurité requièrent, mais on préfère
prévoir que subir».
Le vainqueur des deux précédentes éditions, Emmanuel Hoarrau, sera absent, à cause d'une blessure à son
genou droit qu'il n'arrive pas à soigner depuis plus d'un an. Olivette Hoareau, vainqueur féminine en 2001, portera donc tous les espoirs de l'Entre Deux sur un parcours qu'elle "connaît comme sa poche" !
Parcours inchangé
Le parcours reste inchangé, avec
une seule modification au départ, où une petite boucle
supplémentaire viendra limiter les 'bouchons' au début du
sentier. Le départ sera donné au stade du village, et les coureurs
s’attaqueront ensuite aux 13 km de montée d'un dénivelé positif de 540
m. Arrivés au sommet du Dimitile (altitude de 1769 m),
les coureurs (et marcheurs) entameront la descente vers le village (17 km environ) où
sera jugée l’arrivée.
Trop de coureurs sans dossard - La fin des courses de
montagnes ? Jean-Marie Daval, le patron de Rando Run et
organisateur de la CiMaSa Run, ne cachait pas sa colère dernièrement à Cilaos, lors de l'arrivée de la CiMaSaRun.
Motif de son courroux : la quarantaine de coureurs “marrons” qui, selon
lui, a pris le départ de la course sans s’acquitter des droits
d’inscription. Une pratique il est vrai de plus en plus courante : “C’est
la plaie, si ça continue, je jette l’éponge !”, lâche d’entrée Jean-Marie
Daval. “Ces coureurs sans dossard profitent d’une prestation sans en payer
le tarif. Comment, alors, justifier le montant du prix de l’inscription
vis à vis de ceux qui sont honnêtes ?” Cette année, ce montant était fixé
à 50 euros, environ 15 de plus que l’an passé. “Les courses de montagne ne
sont plus subventionnées et nous engageons des frais énormes”, explique le
patron de Rando Run. “Que faire d’un coureur sans dossard ? Il n’est pas
assuré, mais nous ne pouvons pas l’abandonner sur un sentier si jamais il
se casse une jambe. S'il a un coup de barre, nous ne pouvons pas non plus
lui refuser le ravitaillement...” Avec 350 inscrits contre 436 l’an passé,
le déficit de concurrents est évident. “Si on ajoute les coureurs sans
dossards à ceux qui ne sont pas venus à cause du non remboursement des
frais en cas d’annulation de l’épreuve, ça fait à peu près le compte. De
toute façon, la CiMaSa Run est une épreuve très sélective, et le public
qui peut se permettre d’y participer est restreint”. On ne reviendra pas
sur la décision de ne pas rembourser les frais d’inscriptions, qui est on
ne peut plus logique. Néanmoins, le problème des “sans dossards” n’est pas
résolu, et il est à noter que ce phénomène grandit depuis que les tarifs
pratiqués par les organisateurs d’épreuves de montagne sont à la hausse.
“Nous ne sommes plus subventionnés, les sponsors manquent, que faire ?”
Résumés ainsi, les faits sont implacables et l’avenir paraît bien sombre.
Classement de la Trans Dimitile 2002
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