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- Inscriptions : elles seront closes le samedi 5 mai au soir. Vous pouvez retirer un bulletin d’inscription à la maison de la montagne (Saint-Denis et Cilaos) et dans les offices de tourisme de toute l’île. Renseignements au 0262.31.71.71 ou 0262.64.29.93.

- Horaires
4h : petit déjeuner
7h : départ du stade municipal
10h : fermeture du poste de Kervéguen
12h : repas à Cilaos

17/06/2001
Cross du Mont Fourcat
L’épreuve pyrénéenne jumelée avec le cross du Piton des Neiges s’est disputée hier à Saint-Paul de Jarrat, sous le vent, la pluie, la neige et le froid !...C’est le Petite-Ilois Raymond Fontaine qui s’impose en 1h07’22, au sprint, puisque son dauphin, le métropolitain Sylvain Richard n’est qu’à 5 secondes. Fontaine s’est ainsi qualifié pour la coupe d’Europe (1er juillet) qui aura lieu en Slovénie. A noter par ailleur la 18e place de Emmanuel Hoareau et la 21e de Pascal Grondin. Ces résultats placent la Réunion sur la première marche au classement par équipes. Chez les dames, Olivette Hoareau termine à la 5e place

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Un sprint vertical : 13e édition du Cross du Piton des Neiges : dimanche 6 mai 2001

 Les fréres Grondin au sommet

cliquez ici pour voir le classement 2001

Edition 2001

On attendait Benoît Grondin, triple vainqueur de l’épreuve, mais c’est son petit frère Jean-Pierre qui l’a finalement devancé au sommet du Piton des Neiges, en plaçant une accélération incroyable à 200 mètres de l’arrivée. La fratrie Grondin, originaire du village d’Aurére à Mafate, a définitivement marqué du sceau familial le cross le plus célèbre de l’île, puisque le petit dernier, Gildo, a triomphé chez les juniors

Éclairé par la douce lumière de la lune montante, le village de Cilaos s’est éveillé un peu plus tôt que de coutume, ce dimanche. Dès quatre heures du matin, quelques somnambules ont pu observer la soixantaine de bénévoles du club Avalasse se mettre en branle, les uns portant de quoi nourrir les coureurs, d’autres installant la sono pour le podium ou bidouillant le système informatique. A cinq heures, le contingent des participants au cross du Piton des neiges arrive à la Maison de la montagne. Autant d’ombres se dirigeant d’un pas décidé vers la petite salle où sont servis cafés chauds et pains au chocolat. Vers 6h10, les premiers rayons du soleil dessinent un halo bleuté sur les contours des remparts qui protègent Cilaos, et malgré le tableau lumineux d’une officine annonçant une température extérieure de huit degrés, quelques fringants concurrents déambulent en complet short-marcel-savates, sous le regard incrédule des habitants du littoral. Quelques mètres plus loin, imperturbables, des forains préparent leurs étals pour le marché dominical.
Il est 6h30 lorsque Fernand Payet, le directeur adjoint de la Maison de la montagne, grimpe sur le podium et s’empare du micro pour rappeler les consignes d’usage. Le slogan “courir proprement” et le leitmotiv “bien s’alimenter” sont martelés à raison d’une fois toutes les trois minutes, histoire de bien faire comprendre que la sécurité des sportifs et la protection de l’environnement sont des valeurs indissociables du cross du Piton des Neiges. Et c’est tant mieux. Après avoir serré quelques poignes parmi ses connaissances, le maire Paul Técher donne à 7h00 précises le départ du 13e cross du Piton des Neiges, lâchant une meute de 250 coureurs (dont une vingtaine de jeunes femmes) qui s’élance comme pour un cent mètres.

LE RECORD EN POINT DE MIRE

La foule serpente sur le chemin goudronné qui mène au village de Bras-Sec, s’attaquant sans plus attendre au dénivelé positif de 1909 mètres. Devant, les favoris (Benoît Grondin, Thierry Técher ou Réné-Paul Léocadie) se sont frayés un passage et avalent le bitume, soucieux sans doute de rester dans les temps du record de l’épreuve : une heure et quarante-cinq minutes pour rallier le toit de l’île, de quoi dégoûter n’importe quel randonneur du dimanche. Et lorsque les hommes de tête quittent la route à hauteur de Bras-Sec pour s’engouffrer dans la forêt de cryptomérias et attaquer l’ascension du coteau Kerveguen, le gros des coureurs est déjà loin derrière, hors de la vue des quelques marmailles du village.
Après 50 minutes de course, les dossards numérotés un, deux, et trois débouchent avec une confortable avance au point de ravitaillement du coteau Kerveguen, et oublient probablement de profiter de la vue splendide qui s’offre à eux, avec à gauche le cirque de Cilaos, et à droite celui de Mafate. Ça n’est pas une surprise, c’est le Mafatais Benoît Grondin qui mène les débats, devant son frère Jean-Pierre, lui-même sous la menace de Charles Fontaine. Les trois montagnards foncent en direction du fameux gîte du Piton des Neiges, que tous les promeneurs connaissent.
“Ici Rubis 2, pointage au gîte : dossards 1, 2 et 3 en tête ! Ici Rubis 2, je répète : 1, 2 et 3 en tête !” crache la C.B des organisateurs, confirmant la main mise des trois cabris “péi”. Mais avec l’arrivée du paysage basaltique, qui annonce les derniers lacets menant au sommet et par la même la principale difficulté du parcours, la donne change : Charles Fontaine est lâché par les frères Grondin, rattrapé par René Léocadie (CAPP) et Yoland Maillot (CA Possession), puis distancé par les deux hommes. Au sommet du Piton des Neiges, où quelques bénévoles du club Avalasse s’affairent autour des sandwiches et des oranges, on scrute le chemin pour tenter d’apercevoir le futur vainqueur.

LES MAFATAIS : rois de la montagne

Un doigt se tend, indiquant deux points colorés en mouvement : Benoît et Jean-Pierre Grondin se tirent la bourre dans le dernier kilomètre, prenant appui sur les roches qui parsèment leur route sans paraître le moins du monde indisposés par le soleil terrible qui les surplombe. On croit rêver lorsque Jean-Pierre Grondin, le “petit” frère du triple vainqueur, allonge les foulées et accélère sans jeter un regard en arrière. A 22 ans, sous les applaudissements d’une vingtaine de privilégiés à portée de mains d’un ciel radieux, Jean-Pierre Grondin remporte sa première grande course de montagne, marchant sur les traces laissées lors des trois dernières années par les chaussures de sport de son grand frère Benoît. Les deux natifs d’Aurère se félicitent, échangent leurs réactions sans montrer le moindre signe de fatigue, et applaudissent à leur tour un autre grand champion, René Léocadie, qui s’adjuge la troisième marche du podium le plus haut perché de la Réunion. Au fil des minutes, d’autres héros franchissent la ligne d’arrivée, et tous ont droit à quelques paroles de félicitation ou de réconfort. Et si le meilleur temps masculin n’a pas été amélioré (il s’en est fallu de peu), la vice-championne de la Réunion Olivette Hoareau s’est chargée de battre son propre record (2h16’56) en finissant à la 50e place. Chapeau ! La sociétaire du club de l’Entre-Deux réussit un réel exploit sportif et humain, en faisant fi d’une douleur au bassin qui va cependant la tétaniser au sommet du Piton, lorsque ses muscles refroidiront. Après s’être restaurés et reposés quelques instants, les coureurs reprennent leur route : il faut en effet refaire le chemin inverse pour rejoindre le paisible village de Cilaos. Mais cette fois, en prenant le temps d’admirer le paysage.

Les réactions

* Jean-Pierre Grondin (Mafate), vainqueur : “Cela fait deux semaines que l’on s’entraîne, mon frère et moi. Dès le début de la course, je me suis dit : tu suis Benoît, le reste on verra après. J’avais plus de jus dans les derniers mètres, j’ai pu faire la différence...”

* Benoît Grondin (Mafate), second : “Aujourd’hui, on a eu du très beau temps, et pour moi ça a rendu la course encore plus dure. J’ai eu un coup de barre après le gîte, il a fallu gérer pour essayer de récupérer. Mais dans les 500 derniers mètres, j’ai senti que mon frère avait repris des forces, il a gagné et je suis fier qu’il prenne la relève !”

* René Léocadie (CAPP), 3éme : “Je reprends la montagne après la saison sur piste, c’est dur ! Je n’ai fait aucun entraînement spécifique, mis à part le vélo. Mais je suis satisfait, je ne visais pas la victoire, il faut d’abord que je travaille les jambes ... Dès les premières difficultés, j’ai eu les jambes coupées, mais c’est une bonne préparation avant la course des Trois Pitons”.

* Jean Yoland Maillot (CA Possession), 4éme : “Je n’ai que le samedi de libre pour m’entraîner, je travaille à la Possession et je rentre chez moi le week-end à l’Ilet-à-Malheur. Mon physique est bon, il me manque juste un peu d’entraînement”.

* Thierry Técher (St-Louis), 6éme : “J’ai été grippé cette semaine, donc j’ai un peu galéré aujourd’hui... Mais c’est une bonne reprise quand même, mes objectifs étant le Grand raid et une course de montagne en Corse”.

* Olivette Hoarau (JCA), 1° féminine : "Je me suis fait un déplacement du bassin en début de semaine, j’ai tenu à courir quand même mais c’était très dur. Malgré tout, j’ai amélioré mon temps quand même..."

Th.Lauret - article du JIR : lundi 07/05/2001

Avant Course 2001
La plus vieille course de montagne de l’île revient chaque année à pareille époque telle une jeune femme que 300 concurrents courtisent. Sur les pentes abruptes du plus haut sommet de l’île, après être parti du centre ville de Cilaos, on tentera de battre le record détenu depuis l’an dernier par Benoît Grondin (1h45’) mais surtout de rallier le Piton sans y laisser trop de forces.
“C’est aujourd’hui la Saint-Prudence (hier), la date est bien choisie pour annoncer la 13e édition du cross !” Fernand Payet, le directeur-adjoint de la maison de la montagne, a le sourire en coin. Tout a été prévu, même le compartiment superstition. Pas question d’oublier le moindre détail. D’ailleurs, on a même fait descendre dans le chef-lieu la première-adjointe au maire de Cilaos, Jessie Baret, pour apporter la touche charme au pays d’accueil.
Hier, à la maison de la montagne, sise au Barachois, on a donc discuté de la doyenne des courses de montagne. Instaurée en 1987, elle n’aura connu qu’une parenthèse malheureuse (1989) mais a toujours reçu l’engouement populaire, tant des acteurs que du public. Pour cette nouvelle édition, point de nom ronflant venu de métropole, Thierry Icar triple vainqueur du trophée Iréné Accot ne sera pas là, mais un Pyrénéen dont on dit le plus grand bien - Philippe Gache - et trois Savoyards enthousiastes, sont sur la feuille de départ. Surtout, une foule de coureurs locaux bien décidés à accrocher leur nom au palmarès. “Pendant longtemps, les métros ont dominé la spécialité mais depuis quelques années, les Réunionnais prouvent qu’ils sont vraiment forts dans l’exercice”, souffle l’incontournable Roger Fagonde, père fondateur de l’épreuve et aujourd’hui installé dans le Sud-Ouest d’où il tisse des liens étroits entre les courses de la région et celles de la Réunion, et en particulier ce cross aux allures vertigineuses. “Je suis parvenu à jumeler le Piton des Neiges avec le cross du Mont Fourcat et c’est ainsi que j’ai pris l’habitude de revenir ici avec des coureurs des Pyrénées, commente l’intéressé. On conjugue le sport et le tourisme puisque cette course fait aussi la part belle à l’aspect touristique.” Ce que ne manquera pas de relever Fernand Payet, qui précise que “la promotion de Cilaos et de la montagne réunionnaise passe par le vecteur sportif qui est un atout de poids.”

LA SÉCURITÉ EN EXERGUE

L’opération séduction étant rondement menée par les professionnels de la branche, revenons à la course en elle même qui ne devrait pas déplaire aux amoureux de la grimpette. 13,6 km de parcours mais aussi et surtout un dénivelé positif de 1900 m dont une montée abrupte de 800 m entre “le kioske” et “le Kerveguen”. Voilà ce qui attend nos amateurs de sensations fortes. Un tiers de la course se fera sur le bitume, les deux autres dans ces sentiers où il fait bon glisser en cas de pluie, voire déraper sur ces satanés scories à l’approche du sommet. Tout un programme... En fait, aucun changement notoire n’a été apporté au profil du cross. Les organisateurs ayant axé leurs efforts sur le poste clé de ce type d’événement : la sécurité. Plus de ravitaillements, dont un à un point stratégique (entre le gîte et le sommet) devraient permettre aux organisateurs d’enregistrer moins de bobos. “Nos deux soucis sont l’hypoglicémie et la petite traumatologie”, souligne Henri-Claude Robert, responsable de la sécurité, qui comptera sur un dispositif de 22 personnes pour assurer le bon déroulement de l’épreuve et le rapatriement d’éventuels blessés. “Le conseil que je donnerais aux coureurs est de bien boire et manger arrivé au Kervéguen, pour attaquer la dernière partie de la course, la plus dure, dans les meilleures dispositions”, confie ainsi notre homme. Si le temps moyen devrait avoisinner les 2h30, on espère voir les premiers arrivés sur le toît de l’île en moins de 2 heures. “Des gars comme Pascal et Benoît Grondin (le tenant du trophée), Vivian Maillot (le Poulidor de la course), Jean-Marc Dijoux (qui revient de blessure après deux ans d’arrêt) ou Willy Payet (encore incertain), ont des chances de l’emporter, commente pour sa part Elian Hecalé, président du club Avalasse en charge de l’organisation. “On n’oubliera pas non plus les féminines qui seront une bonne vingtaine, un bon chiffre pour une épreuve aussi difficile”. A ce petit jeu, Mireille Séry, Marie-Claude Moutassamy et Danièle Séroc pourraient bien être les plus rapides.
Le mot de la fin reviendra à la municipalité cilaosienne, partenaire actif de la manifestation depuis sa création. Jessie Baret de notifier à ce propos “l’intérêt porté par l’équipe municipale qui s’engage à hauteur d’un tiers du budget pour la réalisation de l’épreuve. C’est pour nous un symbole et surtout, un cadre d’échanges puisque nombreux sont les Réunionnais à s’être par la suite rendus en métropole.” Sans oublier que ce cross a “un impact certain sur la vie économique du cirque” et voilà le chapître des présentations bouclé. Aux coureurs désormais de jouer. C’est pour dans dix jours.

article du JIR : 27/04/2001

Le Piton des neiges attend les concurrents

Ils seront 300 mordus de montagne à s’élancer demain à l’assaut du Piton des Neiges, à l’occasion de la treizième édition du cross le plus réputé de l’île. Avec une météo qu’on annonce clémente, et un dispositif d’encadrement rodé au fil des éditions, les meilleurs coureurs pourraient bénéficier de conditions idéales pour améliorer le record de l’épreuve, détenu par Benoît Grondin en 1h45’. Pour le commun des mortels, amateur de balades dans les hauts ou touristes en quête d’images fortes, le Piton des Neiges est une montagne incontournable. Immanquablement, le plus haut sommet de l’île fait lever les yeux au ciel, soulève les soupirs et coupe le souffle, que l’on soit estomaqué par sa beauté majestueuse ou par ses pentes abruptes... C’est sans doute la magie du lieu, et l’envie de repousser ses propres limites, qui amènent chaque année autant de coureurs à s’élancer à l’assaut du Piton des Neiges. On en attend 300, demain, dès les premières lueurs de l’aube, et pas mal d’entre eux ne pourront rallier l’arrivée. Mais ils auront essayé. Il faut en effet garder en mémoire que le parcours sinueux s’étire sur plus de 13 km, avec un dénivelé positif de 1900 m, sept ou huit échelles à gravir et un final à vous tétaniser les mollets. Pour Benoît Grondin, le recordman de la course, il semble que ces quelques obstacles ne soient pas un problème : 1h45’ pour atteindre le toit de la Réunion, cela laisse rêveur, surtout que le Possessionnais s’est imposé lors des trois dernières éditions. “Avec ces trois succès, Benoît est le premier à s’adjuger le trophée Iréné Accot”, souligne Fernand Payet, le directeur adjoint de la Maison de la montagne de Cilaos, organisme qui soutient le club Avalasse dans cette organisation difficile. Du coup, le trophée est remis en jeu cette année, mais le métropolitain Thierry Icare (déjà double vainqueur) ne pourra pas postuler, pour cause de voyage de noces. L’absence d’Icare, c’est un sérieux concurrent en moins pour la victoire, mais la rumeur prétend que le Pyrénéen Philippe Gache (dont c’est la première participation) pourrait le remplacer au pied levé dans le peloton de tête.

Saint-Prudence

Et si le parcours demeure inchangé par rapport à l’an dernier, une modification importante en terme de sécurité a été apportée par les organisateurs : un point d’eau supplémentaire est prévu entre le gîte et le sommet, afin de permettre aux coureurs de bien s’hydrater dans la portion la plus ardue du cross. “Les participants ont toujours tendance à minimiser les risques, ce qui est loin d’être notre cas”, rappelle Fernand Payet, avant d’ajouter : “Il y a le côté mythique et grandiose de la course, mais il y a aussi son aspect dangereux. Il faut à tout prix que nos consignes soient respectées, même si les coureurs sont avertis, entraînés et partent en connaissance de la topographie”. Bref, si le risque zéro n’existe pas, les bénévoles du club Avalasse et les hommes de la Croix-Rouge souhaitent, autant que faire ce peut, éviter tout accident. “Le 6 mai, c’est la Saint-Prudence, cela me paraît être un bon conseil à respecter”, insiste en souriant Fernand Payet. Et puisque la météo semble agréable, avec un beau et chaud soleil cette semaine sur le cirque, les conditions semblent réunies pour offrir un beau spectacle au nombreux public qui ne va pas manquer d’envahir les rues du charmant petit village de Cilaos.

Th. Lauret - article du JIR : 05/05/2001

REPÈRES

* RETOUR EN HÉLICO POUR OLIVETTE...
Souffrant d’une vive douleur au bassin, la vice-championne de la Réunion de course de montagne Olivette Hoarau a été soulagée de ne pas effectuer le chemin du retour à pied. Le médecin de la Croix-Rouge lui a offert de rentrer en hélicoptère, ce qui constituait un baptême pour la sociétaire du club de l’Entre-Deux.

* ... ET POUR SYLVIE AUSSI
Beaucoup moins connue qu’Olivette Hoarau, Sylvie Ramouche est une coureuse parmi les anonymes qui s’attaquant chaque année au plus haut sommet de l’île. Partie de Sainte-Marie à deux et demie du matin pour rallier Cilaos, la jolie jeune femme a été victime d’un sérieux coup de fatigue au Kerveguen. Elle a été elle aussi prise en stop par l’hélico de la société Hélilagon.

* FERNAND PAYET SATISFAIT
Le directeur adjoint de la maison de la montagne est satisfait du déroulement de cette treizième édition du cross du Piton des Neiges : aucun accident à déplorer, des coureurs qui ont respecté les consignes d’alimentation et de propreté, la course arrive à maturité et les 283 inscrits sont là pour le prouver. Fernad Payet associe à ce succès l’association Avalasse et son président Elian Hécale.

* CILAOS AFFICHE COMPLET
Plus une chambre d’hôtel depuis un mois, des touristes enchantés, les commerçants de Cilaos se frottent les mains : le cross du Piton des Neiges attire toujours la grande foule, et cela devrait encore être la même chose l’année prochaine.

 

Classement 2001
1 Jean-Pierre Grondin (Mafate) 1h45'32
2 Benoît Grondin (Mafate) 1h45'51
3 René Léocadie (CAPP) 1h 50'10
4 Yoland Maillot (CA Possession) 1h50'33
5 Charles Fontaine (CAJM) 1h53'33

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