Raids Nature
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Infos pratiques
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• Une course plus longue de 3 km
Les habitués devront faire attention : en effet,
les organisateurs, du fait du passage du cyclone Dina, ont été contraints de rallonger le tracé de 3 km.
“Ce n’est pas pour cela que les meilleurs mettront plus de temps,
note l’organisation. En effet, le passage du col des Bœufs
était très technique. Cette fois, le parcours, qui empruntera les
routes vers Bélier village (par le col de Fourche), est plus
«facile».
• Bulletin d'inscription Les candidats au CIMASA RUN peuvent
retirer leur bulletin d’inscription au syndicat d’initiative de
Saint-Pierre, à la Maison d’initiative de Saint-Denis, à la Maison
de Tourisme de Cilaos… et dans les colonnes du J.I.R.
• Renseignements Pour tout renseignement, vous pouvez contacter l’association au 0262 26 31 31
(tel/fax) la journée ou, le soir, après 19 heures, le 0262 26 62 49.
GSM : 0692 79 24 76
• Dossard La course a lieu le dimanche 25 août : il est
recommandé de venir chercher son dossard le samedi 24 à la Maison de
Tourisme de Cilaos à partir de 14 heures.
• Hébergement Les participants peuvent évidemment se loger où bon leur semble le
week-end du 24-25. Toutefois, une formule hébergement, souper du
samedi et petit-déjeuner du dimanche a été prévue par
l’organisation. Pour tout renseignement et toute inscription,
téléphoner à l’auberge du Hameau au 0262 31 70 94.
• Ouverte à tous La participation est
ouverte à tous, licenciés et non licenciés, sous condition de
disposer d’un certificat médical de moins d’un an.
• Participation La participation est de 50 Euros pour les individuels et de 2x30 Euros
pour les relais. (Cette inscription donne droit à un petit déjeuner
à partir de 4h, 1 repas à l’arrivée, 1 débardeur pour la course, 1
casquette saharienne, 1 médaille, points de ravitaillements, assistance et sécurité).
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Votre avis m'intéresse !
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N'hésitez pas à m'écrire pour me faire part de vos
remarques et de vos critiques et je vous répondrais rapidement. |
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Calendrier Courses 2002 > Ci.Ma.Sa.Run 2002
8e édition de la CI.MA.SA.Run : dimanche 25 Août 2002
Cliquez ici pour voir les échos de l'avant-course
et ici pour voir le classement complet
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Benoît Grondin survole la 8ème édition de la CIMASA Run |
Manque de concurrence ou aptitudes hors norme ?
Si le succès écrasant du Mafatais Benoît Grondin, hier lors de la
CiMaSa Run, est avant tout la conséquence d’une résistance physique
incroyable et des heures d’entraînement auxquelles il s’astreint sur
les sentiers des hauts de l’île, on peut toutefois regretter
l’absence des autres ténors de la discipline. Ceux-là mêmes qui
auraient pu apporter cette touche d’incertitude qui a fait tant
défaut hier tout au long de l’épreuve.
La course des trois cirques, la CiMaSa Run, semble avoir trouvé son maître. Sur les 53 kilomètres de la fameuse
boucle entre Cilaos, Mafate et Salazie, qui pourrait bien battre Benoît
Grondin ? Hier, le suspense est retombé comme un soufflet à mesure que le
PC Course, installé par Rando Réunion dans les locaux de la Maison du
Tourisme de Cilaos, communiquait les temps de passage des coureurs aux
principaux points de ravitaillement. Il est 7h26 (le départ a été donné à
6 heures tapantes) à Marla lorsque le premier coureur pointe son nez : il
s’agit du jeune Cilaosien Pascal Grondin, qui s’était élancé en trombe à
l’assaut du redoutable Col du Taïbit. Un rythme sans doute un peu excessif
sur une épreuve aussi longue. Derrière Pascal Grondin, qui finira toute de
même dans les dix meilleurs au scratch et premier espoir, on trouve dans
l’ordre, et dans un mouchoir de poche, Benoît Grondin, Yannis Grondin,
Vivian Maillot et Charles Fontaine. Au point de passage suivant, situé au
sommet du Col de Fourche, la physionomie de la tête de la course se
dessine : à 7h55, le Mafatais Benoît Grondin, vainqueur de la CiMaSa Run
l’an passé, passe en tête avec quatre minutes d’avance sur Pascal Grondin,
qui devance quant à lui de quelques encablures Vivian Maillot, Yannis
Grondin et Marcelly Bupto, ce dernier se glissant à cet instant pour la
première fois dans le quintet de tête.
DEUX
SUR DEUX POUR BENOÎT GRONDIN
C’est le début d’une belle
remontée pour l’athlète de la Chaloupe Saint-Leu. Après un peu plus d’une
trentaine de kilomètres de course, à Ilet-à-Vidot, c’est toujours Benoît
Grondin qui ouvre la route. Il est 9h14, et le Mafatais a déjà creusé un
écart conséquent sur ses poursuivants, à savoir 16 minutes sur Pascal
Grondin, 23 sur Marcelly Bupto, (désormais troisième) et Vivian Maillot,
et 27 sur Charles Fontaine, que l’on pensait capable de venir se mêler à
la lutte pour la victoire. Entre Salazie et le sommet du Piton-des-Neiges,
Benoît Grondin passe la surmultipliée et sème littéralement les autres
concurrents. Le coureur de l’Ilet-à-Malheur passe au gîte du
Piton-des-Neiges avec 45 minutes d’avance sur Marcelly Bupto, du jamais vu
! A l’arrivée, c’est presque une heure qui sépare les deux athlètes...
Déjà vainqueur du Cross du Piton des Neiges, Benoît Grondin s’octroie donc
la seconde épreuve de prestige de la courte saison 2002 de course de
montagne, et ce dans un temps de 5h46’36’’, soit dix minutes de plus que
lorsqu’il avait établi le record de l’épreuve l’an passé, sur un parcours
moins long de deux kilomètres. On attend donc avec impatience de voir
comment le Mafatais va se comporter sur sa première épreuve longue
distance, le Grand Raid. Derrière l’inaccessible Benoît Grondin, le podium
surprise de cette CiMaSa Run 2002 est complété par Marcelly Bupto, second,
et Jean-Michel Zitte, troisième. À noter que pour sa première édition, la
course en relais a été remportée par Jimmy Hebert (30 ans) et son père,
Armand Hebert (52 ans). Du beau travail en famille.
------------------------------ Trop de coureurs sans dossard - La fin des courses de
montagnes ?
Jean-Marie Daval, le patron de Rando Run et
organisateur de la CiMaSa Run, ne cachait pas sa colère, hier à Cilaos.
Motif de son courroux : la quarantaine de coureurs “marrons” qui, selon
lui, a pris le départ de la course sans s’acquitter des droits
d’inscription. Une pratique il est vrai de plus en plus courante, et qui
risque d’ailleurs de causer des soucis aux bénévoles du Grand Raid. “C’est
la plaie, si ça continue, je jette l’éponge !”, lâche d’entrée Jean-Marie
Daval. “Ces coureurs sans dossard profitent d’une prestation sans en payer
le tarif. Comment, alors, justifier le montant du prix de l’inscription
vis à vis de ceux qui sont honnêtes ?” Cette année, ce montant était fixé
à 50 euros, environ 15 de plus que l’an passé. “Les courses de montagne ne
sont plus subventionnées et nous engageons des frais énormes”, explique le
patron de Rando Run. “Que faire d’un coureur sans dossard ? Il n’est pas
assuré, mais nous ne pouvons pas l’abandonner sur un sentier si jamais il
se casse une jambe. S'il a un coup de barre, nous ne pouvons pas non plus
lui refuser le ravitaillement...” Avec 350 inscrits contre 436 l’an passé,
le déficit de concurrents est évident. “Si on ajoute les coureurs sans
dossards à ceux qui ne sont pas venus à cause du non remboursement des
frais en cas d’annulation de l’épreuve, ça fait à peu près le compte. De
toute façon, la CiMaSa Run est une épreuve très sélective, et le public
qui peut se permettre d’y participer est restreint”. On ne reviendra pas
sur la décision de ne pas rembourser les frais d’inscriptions, qui est on
ne peut plus logique. Néanmoins, le problème des “sans dossards” n’est pas
résolu, et il est à noter que ce phénomène grandit depuis que les tarifs
pratiqués par les organisateurs d’épreuves de montagne sont à la hausse.
“Nous ne sommes plus subventionnés, les sponsors manquent, que faire ?”
Résumés ainsi, les faits sont implacables, et l’avenir paraît bien sombre.
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Gaffiot à l'arrivée : pour sa
première participation à une course de montagne, le champion de la
Réunion de triathlon Jean-François Gaffiot a réussi le petit exploit
de se classer 31e au scratch, grâce à un chrono de 7h56’. “Je suis
venu sans prétention aucune, parce que j’aime la randonnée et que je
voulais essayer les épreuves en montagne. J’ai beaucoup souffert...
Je suis parti vite, comme pour un cross, avant de réaliser qu’il
fallait absolument gérer mon effort autrement. J’ai couru sous la
barre des 8 heures, c’était mon objectif”. À noter que Jean-François
Gaffiot sera au départ du prochain Grand Raid, et que son épouse
Patricia, qui partage sa passion pour le triathlon, attend un
heureux événement.
Benoît Grondin
(1er, 5h46’36’’) : “Je suis revenu sur Pascal
Grondin au Col des Boeufs, il est sans doute parti trop vite.
Ensuite, je me suis dit : je suis sur mon terrain, à moi de faire la
différence. J’ai eu un gros coup de barre dans la montée vers le
gîte du Piton-des-Neiges, j’ai géré, après ça a été. Maintenant, je
vais préparer le Grand Raid, sans objectif particulier, l’important
étant de participer”.
Marcelly Bupto
(2e, 6h42’43’’) : “Cette seconde place, c’est
une surprise pour moi aussi ! C’est mon premier podium en montagne,
je suis plutôt un habitué des 10 km sur route. J’ai fait la
différence dans la montée du Cap Anglais, je n’ai plus regardé
derrière moi et je suis parti”.
Jean-Michel Zitte (3e, 6h45’53’’)
: “J’ai pris un bon départ, ensuite j’ai couru à
mon rythme. J’étais content de rattraper Charles Fontaine, puis de
rattraper Jean-Pierre Rivière dans la descente du Cap Anglais.
Rivière a chuté (sans gravité) en dévalant le Bloc, j’ai pris la
troisième place”.
Th.Lauret - article du JIR : lundi 26/08/2002
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